Energie biomasse :
La France veut raser la forĂŞt amazonienne
de Guyane pour faire "décoller" des fusées bio ?


🚨 NOUVEAU 🚨 Le comité de sélection de la Fondation Nature & Découvertes,
réuni au jury Biodiversité 2023, a retenu notre projet intitulé :  
« Observatoire citoyen de la biomasse en Amazonie française »
et le subventionne à hauteur de 10 000 €. 

Commentaires du jury : Les membres du comité « ne peuvent que saluer l’implication, la rigueur et la constance des membres de l’association.
En soulignant la pertinence de l'action et l'esprit de sa réalisation,
ils attribuent unanimement à ce projet le coup de cœur du jury ! »  💚 

Le 27 FEVRIER 2024 

Le Décret dérogatoire du Ministère de la Transition écologique (28/12/23)
remis en cause juridiquement par MNG et GNE

[COMMUNIQUÉ DE PRESSE ] Ce 27 février 2024,  Maiouri Nature Guyane et Guyane Nature Environnement ont déposé un recours gracieux adressé au Premier ministre pour réclamer l'abrogation du décret créant un régime dérogatoire pour la biomasse en Guyane. 

Ce recours conteste la légalité du décret pour violation du principe de non régression qui implique une amélioration constante de la réglementation en termes de protection environnementale et du principe de durabilité. Nous contestons également sa conventionnalité au regard des normes européennes en matière d'énergie renouvelables (RED II et III) et du règlement européen visant à lutter contre la déforestation (RDUE), mais aussi pour violation des droits des peuples autochtones de Guyane.
De manière générale, la biomasse ne peut être durable que si elle s'inscrit dans une utilisation par priorité ; l'utilisation à des fins énergie n'étant pas prioritaire.

Le 26 FEVRIER 2024 

Sur le front, avec Hugo Clément
La face cachée des forêts française / biomasse : Fausse énergie Verte

Dans un reportage édifiant de 52 mn, Hugo Clément dénonce les aberrations de la gestion forestière et de la biomasse industrielle. A revoir gratuitement jusqu'au 4 juillet 2024 *. 

Le gouvernement s'est engagé à planter un milliard d'arbres pour favoriser la biodiversité et lutter contre les incendies. Hugo Clément et l'équipe de "Sur le front" ont enquêté au coeur des forêts françaises et découvert la réalité de ces chantiers de plantation. Bien souvent, il ne s'agit pas d'agrandir la forêt ou de transformer une terre à l'abandon en bois. Les arbres plantés remplacent simplement des arbres coupés. Des exploitants forestiers profitent de subventions pour lancer des projets de coupes rases. Le bois abattu est ensuite souvent broyé et brûlé dans des centrales électriques.
* (Après création d'un compte sans engagement)

Dans sa chronique, sur France-inter,
Hugo Clément résume l'usurpation de la biomasse qui se fait passer pour une énergie verte ! 

Selon des chiffres du CITEPA, une association d’experts de la pollution atmosphérique, la combustion du charbon dégage 94 kilos de CO2 par gigajoule produit. Le bois, lui, en dégage 101 kilos par gigajoule. Et ce n’est pas tout… Le charbon dégage un gramme de méthane par gigajoule, le bois, c’est 30 grammes par gigajoule, 30 fois plus. Les particules fines ? Pour le charbon, un gramme par gigajoule. Pour le bois, dix grammes par gigajoule. Les dioxynes ? Pour le charbon, 10 nanogrammes par gigajoule. Le bois… 40 nanogrammes. 4 fois plus !
Avec de telles données, le développement tous azimuts des centrales à biomasse pose sacrément question…


Le 5 FEVRIER 2024 

La biomasse, une exception Guyanaise !
Interview de Théo Bonnet, ingénieur énergie, environnement à l'association Maiouri Nature répond aux questions de Radio Mayouri Campus


Le 30 JANVIER 2024 

1 - La CTG met son véto sur l'importation
de bois du Suriname  
pour alimenter la centrale Biomasse IDEX,
Ă  la veille de son inauguration

2 - Le communiqué de presse de Maiouri Nature
en réponse du 31-janvier 2024) sur ce lien


 Les réactions média sur Radio-peyi et France-Guyane...

Le 10 JANVIER 2024 - COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Le Décret dérogatoire du Ministère de la Transition écologique  
qui menace la forĂŞt guyanaise

Le décret écocidaire dérogatoire facilitant la biomasse industrielle sur la seule forêt d'Amazonie française, hot-spot de biodiversité, a été publié le 28 décembre 2023, et ce, malgré les fortes oppositions exprimées contre le développement industriel de la biomasse.

Lire le COMMUNIQUÉ DE PRESSE du 10 janvier 2024

Le 3 JANVIER 2024 - Vu dans les médias

La filière biomasse s développe,
des interrogations subsistent !

Un reportage vidéo de 3,46 mn sur la biomasse en Guyane - 3 janvier 2024


Le combat de Maiouri Nature contre la biomasse industrielle évoquée par ailleurs dans le Magazine de l'Environnement d'Aurélie Luneau sur France-Culture.

Un court reportage vidéo a été diffusé sur la biomasse au JT Soir de GuyaneLaPremière le 3 janvier 2024.

- On y apprend l’absence de visibilité de l’industriel Voltalia sur la provenance de la ressource bois au delà de 2 à 3 ans !!

- Le projet de Décret insensé évoqué, autorisant 15% des surfaces agricoles utiles à la plantation de biomasse-énergie n’est plus un projet ; en effet, depuis l’enregistrement du reportage ce Décret est paru au Journal officiel (30/12/2023). Maiouri Nature déposera d’ici peu un recours pour s’y opposer (voir actu du 10/1/24).

- On appréciera le rétro-pédalage du Président de Région qui refuse désormais la plantation à biomasse en lieu et place de forêts ; il pense aussi à des alternatives à la biomasse industrielle…

On peut espérer que la campagne de sensibilisation que mêne Maiouri Nature sur ce dossier depuis novembre 2022 a été la source de cette inspiration

Le 9 JANVIER :  Dans l’édition du "Magazine de l’Environnement" sur France-Culture, deux invités ont traité ce mardi 9 janvier de la question : Transiter vers un monde non-fossile…, est-ce une ambition réaliste ou un leurre ?

A la 17,20eme mn, une ITV de Maiouri Nature est diffusée pour évoquer son combat contre la biomasse industrielle.

Le Centre National d'Etudes Spatiales
dévoile son édifiant projet énergétique au dépend des forêts primaires de Guyane !

Dans un captivant reportage diffusé sur Radio France International, on découvre l'état d'esprit déconcertant de Laurence Monnoyer Smith, la nouvelle directrice du Développement Durable du CNES qui semble tout ignorer des capacités du mix énergétique de la Guyane et de la sobriété de seulement 300 000 guyanais (eq. d'une ville comme Nantes) ; pour cette spécialiste de la communication, il n'y a pas d'alternative pour la Guyane, c'est soit brûler la seule forêt d'Amazonie européenne soit « faire pédaler les gens » Et si on commençait plutôt par appliquer les économie d'énergie sur les 700 km2 du Centre Spatial sachant qu'un salarié du CSG produit en moyenne 149 tonnes de Co2 contre 11 tonnes par habitant, en moyenne nationale ? (Source Rapport parlementaire page 89 )

Le Who's Who
de la biomasse industrielle en Guyane

De la CTG à la CACL, du Centre Spatial Guyanais aux Start-up de l’ingénierie écologique, en passant des hommes d’affaires aux fidèles communicants de la Macronie, çà s’active doucement mais surement autour du business-plan de la biomasse industrielle !
Modeste état des lieux de la situation en Terre d’Amazonie française.

 Lire le fact-checking #2

Le 19 OCTOBRE 2023 - COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Journée internationale contre la Biomasse Industrielle :  
Alerte sur le scandale guyanais

Maiouri Nature alerte sur le scandale guyanais
et s’associe aux 205 organisations
de défense de l'Environnement et du Climat présents sur six continents qui alertent ce 19 octobre 2023 sur l’illusion verte de l’énergie produite à partir de bois-énergie forestier.

Lire le COMMUNIQUÉ DE PRESSE du 19 octobre
Read the Press Release Inter Day vs Biomass

Consulter le Dossier Biomasse en Guyane 


Le 20 août 2023 - Vu sur l'océan

Le greenwashing de la future Ariane 6 a le vent en poupe !

Le greenwahing s'inscrit jusqu'au nom d'un nouveau navire pour ArianeGroup dénommé "la canopée" , sans doute pour faire croire que les forêts primaires amazoniennes de Guyane seront bien surveillées et à l'abri des déforestations et coupes rases !

En fait, c'est tout le contraire et cette information découverte récemment dans un rapport parlementaire (p. 90) nous apprend que c'est bien 2 centrales à biomasse que le CNES envisage d'implanter en s'alimentant en bois du fruit de déforestation de fumeux projet MIA de plantations d'arbres et monocultures intensives à vocation énergétique (Teck de Malaisie, Inga ou canne-fibre...)


Ce qu'ils ne diront jamais c'est qu'avant de planter de très hypothétiques futures forêts ou champs de cannes, ils ont déforestés et brûler en centrale à biomasse des forêts quasi-primaires, qui plus est, en dehors de leur enclave foncière pourtant déjà gigantesque (700 km2  soit 2/3 de la Martinique) !

Le 9 août 2023 - COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Biomasse ou Biodiversité :  il va falloir choisir ! 

Alors qu’un sommet historique sur la sauvegarde de la forêt amazonienne s'est tenu au Brésil, en présence des dirigeants des pays concernés, l’absence de M.Macron, personnellement invité par le Président Lula, illustre la politique de la chaise vide de son mandat en matière d’écologie.

Pour répondre notamment à la demande du Centre Spatial de Kourou, des projets titanesques prévoient la déforestation de larges parcelles de la seule forêt tropicale d’Amazonie française, notre meilleur atout contre le réchauffement climatique, et de les remplacer par des plantations à vocation énergétique (canne fibreuse & bois énergie).

Nous réclamons du gouvernement et de la Collectivité Territoriale de Guyane, un moratoire sur tout projet de centrale dont l’approvisionnement dépend d’une exploitation non durable de la forêt, de plantations de cannes ou de bois-énergie.

Maiouri Nature Guyane s’emploie d’ores et déjà à la préparation d’un recours juridique contre le décret écocidaire et fort de ses soutiens locaux, met en place un Observatoire citoyen de la biomasse, afin d'informer la population et d’alerter sur les dérives de cette industrie.

Lire la suite  du communiqué SUR CE LIEN

LE 21  JUIN 2023 - 

DANS LA PRESSE CHARLIE HEBDO juin 2023
Clic droit et ouvrir dans un nouvel onglet  POUR AGRANDIR

LE 4  JUIN 2023 - COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Alerte greenwashing ! les pyromanes de l'Amazonie guyanaise
profitent de l'image du leader Raoni

Centrale Biomasse de Montsinery : Les troncs d'arbres des forêts de Guyane dans l'aire de stockage, prêts à être transformés en plaquettes avant combustion...
les lobbystes de l'industrie biomasse ont obtenu de l'Europe l'autorisation d'utiliser la forêt guyanaise en leur faisant croire que sans dérogation, ils ne pourraient plus utiliser les déchets des scieries !?

Grâce à l'entremise de l’homme d’affaires et fondateur de l'entreprise de biomasse Voltalia, Robert Dardanne, Emmanuel Macron va rencontrer le chef Raoni ce dimanche 4 juin, prétendant partager son combat pour la protection de  l'Amazonie.

Maiouri Nature Guyane y voit une lugubre mise en scène du lobby de la biomasse industrielle, visant à camoufler la politique de destruction de la forêt amazonienne en Guyane française. 

Avec la venue du chef Raoni, l'Elysée se glorifie une fois de plus de vouloir "œuvrer à la conservation des espaces naturels, et notamment des forêts tropicales dans ce qu’elles constituent des réserves vitales de carbone et des trésors de biodiversité",

Pourtant, Maiouri Nature dénonce la politique menée par la France en Guyane et notamment la promotion de la déforestation de la forêt amazonienne française, pour alimenter une industrie biomasse non durable. Un modèle de production d’électricité qui, a l’utilisation de biomasse forestière, ajoute la combustion de bois de défriche agricole et de plantations à vocation énergétique menaçant des milliers d'hectares d'espaces forestiers. 

Lire la suite  du communiqué SUR CE LIEN

LE 2 AVRIL 2023 - COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Biomasse en Guyane :
l’Europe remet la protection de l’Amazonie française à plus tard

Les négociations sur la biomasse du trilogue du projet de directive RED III ont abouti jeudi 30 mars, à un texte de compromis. Maiouri Nature Guyane est rassurée de voir que les dérogations spécifiques à la Guyane et notamment aux activités spatiales que voulaient ajouter la France n’ont pas été maintenues, mais alerte néanmoins sur l’incertitude juridique qu’implique le maintien du régime dérogatoire pour les régions ultrapériphériques (RUP) et les dangers réels pour la forêt amazonienne de Guyane, fortement convoitée.

En somme, grâce à notre mobilisation citoyenne c’est l’ensemble des modifications proposées par l’amendement 33 défendu par le gouvernement macroniste et ses députés européens, qui a été rejeté durant les négociations.

Lire le communiqué SUR CE LIEN

LE 27 MARS 2023

Dans 2 jours, le gouvernement français pourrait sceller le sort de milliers d’hectares de forêt amazonienne du trilogue Européen sur la directive énergies renouvelables.
La Guyane produit d’ores et déjà plus de 50% d'électricité à partir d’énergies renouvelables, soit plus que les ambitions françaises fixées par l’Europe (40% à l’horizon 2030).
Comment est-il alors concevable d’autoriser la création d’une dérogation pour détruire le seul territoire d’Europe hébergeant une forêt tropicale humide amazonienne, d'une biodiversité encore non inventoriée ?
Il n’y a aucune justification pour déroger aux normes européennes : les gisements de biomasse existants doivent être exploités dans les règles de l’art. 

Lire le communiqué SUR CE LIEN

In english ON THIS LINK

LA NOTICE ! Why we refuse this Amendment ?

LE  2 MARS 2023

#One Forest Summit : 
la France n'a pas de leçon à donner sur la manière 
de protéger les forêts tropicales

Alors que s'ouvre une nouvelle rencontre internationale co-organisée par la France sur la préservation des forêts tropicales du bassin du Congo, les associations de protection de la nature de Guyane française, co-signataires de ce communiqué, rappellent qu'elles se battent au quotidien pour faire face à des projets destructeurs soutenus par le gouvernement qui menacent l'unique territoire d'Amazonie Française.

Lire le communiqué en SUR CE LIEN

In english ON THIS LINK

LE 23 FEVRIER 2023

MONGABAY : La France demande l'accord de l'UE pour financer des centrales à biomasse et brûler la forêt amazonienne pour alimenter le port spatial.
Alors que l'Union européenne finalise sa troisième directive sur les énergies renouvelables (REDIII), la France demande une dérogation pour permettre à l'Agence spatiale européenne et à l'Agence spatiale française de construire et d'exploiter deux centrales électriques à biomasse en Guyane française. On estime que 5 300 hectares de forêt amazonienne devraient être coupés et que des cultures de biomasse devraient être cultivées sur les terres défrichées pour alimenter les centrales électriques. (Traduction Deepl)

L'article in English ON THIS LINK

L'article en Français SUR CE LIEN

LE 10 FEVRIER 2023

INTERVIEW RADIO PEYI ! l'invitée de la matinale, Marine Calmet juriste à Maiouri Nature Guyane expose en 18 mn chrono pourquoi l'Europe doit refuser l'amendement dérogatoire de la Guyane imposée par la CT De Guyane & le lobby de la Biomasse industrielle.

Le Replay SUR CE LIEN

LE 7 FEVRIER 2023

DU NOUVEAU : LA TRIBUNE du quotidien Le Monde.fr

L’Amazonie française est menacée par le développement de l’industrie biomasse et des fausses énergies renouvelables

Maiouri Nature Guyane et les signataires de cette tribune alertent sur les dérives  du développement de la biomasse et des fausses énergies vertes en Amazonie française. 

A lire sur le site du journal Le Monde
ou en libre accès par ici en Français ou en English

LE 3 FEVRIER 2023

Le premier courrier "inter-orga" est envoyé en français et anglais  à tous les députés européens parti prenante à la RED 3

REPORTERRE :  En Guyane, une dérogation au droit européen menace la forêt! Un article de Hélène Ferrarini du 7 février 2023

Reporterre SUR CE LIEN  or  IN ENGLISH 

DECLARATION FLASH ! Ce 8 février, l'invité de Radio Péyi était Olivier Taoumi, avocat et conseillé spécial de G. Serville ; il évoque sa conception surprenante de la biomasse industrielle qui va carrément dans notre sens !

En résumé « ...La biomasse, elle est condamnée, à terme, vraiment condamnée, aujourd'hui c'est un gros business de défiscalisation, ça pousse comme des champignons mais réellement et économiquement, s'il n'y avait pas la défisc' ça ne serait pas rentable et pas équilibré ».

C'est du lourd ! Mais Ă©coutez plutĂ´t

Le Replay SUR CE LIEN

DU NOUVEAU ! Les peuples de Guyane ont t'ils souhaité voir bruler leur forêt primaire pour alimenter le Centre Spatial Guyanais en électricité, et verdir ainsi l'image du lanceur européen ? Non, mais la CTG l'a décidé pour vous !

- Cette énergie biomasse n'aura bien entendu, pas vocation à propulser la fusée mais aura pour usage le fonctionnement du CSG (éclairage, climatisation, usinage... ). Des Wapas et Angéliques multi-centenaires pour les clim' du CSG ! Cool Non ?

- Ainsi, on apprend dans cet article l'implantation de 2 nouvelles centrales Biomasse (IDEX) au service du Centre Spatial Guyanais dont l'approvisionnement serait possiblement lié au projet MIA de plantations d'arbres (cession de 10 700 ha à Kourou) ! 

- IDEX est déjà sur Montsinery et annonce clairement qu'il s'approvisionnera en canne énergétique. Planteurs de bois ou plantes "énergie" se frottent déjà les mains pour les demandes de fonciers et entamer la déforestation de nouvelles parcelles du domaine forestier guyanais !

[PETITION OFFICIELLE vs BIOMASSE GUYANE] 

La France et des élus guyanais mènent un intense lobbying auprès de l’UE pour accélérer l’installation de nouvelles centrales biomasse et permettre l’essor des agro-carburants en Guyane, notamment pour l’usage du secteur spatial. Mobilisons-nous pour empêcher ce projet qui menace directement et à grande échelle la forêt amazonienne.

La PĂ©tition "Sauvons la ForĂŞt" SUR CE LIEN

[CYBERACTION OFFICIELLE vs BIOMASSE GUYANE] 

Avec le soutien de l'opiniâtre équipe des Cyberacteurs qui œuvrent depuis 23 ans au service des citoyens.Pour chaque clic, un message est envoyé vers la Ministre Agnès Pannier-Runacher et d'autres personnalités liées par leur fonction à ce sujet.

La CyberAction SUR CE LIEN

FACT-CHECKING VERSION ANGLAISE


L'information en vue du consentement préalable, libre et éclairé des Guyanais ?
Le Contre-exemple en  vidéo par le lobby Biomasse industrielle ! 


Trois Députés Européens, durant leur séjour en Guyane, ont tourné et diffusé une vidéo sur les réseaux sociaux, devant la scierie de Cacao couplée d'une centrale biomasse :

On y voit défiler sur un tapis roulant des planches mal taillées qui font parties des milliers de tonnes de déchets de scieries qui alimentent de manière vertueuse, en partie les centrales biomasse. Le Député Christophe Grudler insinue habillement que sans l'amendement 33 dérogatoire que nous dénonçons, cette scierie-centrale n'aurait pu et ne pourrait fonctionner ainsi !
C'est totalement inexact car les déchets de scierie ont encore et toujours été considérés comme des ressources secondaires, autorisées à la biomasse en Europe et en Guyane (RED 2 ou RED 3).

Quid de cette volonté de désinformer et faire croire que, sans cet amendement 33, écocidaire à plus d'un titre, permettant la coupe et la combustion de forêts guyanaises, la biomasse sur déchets de scierie ne serait plus autorisée ?

[Transcription] : Nous sommes ici au coeur de la Guyane Française, devant une scierie et une centrale de biomasse qui permet en fait de récupérer tous les déchets de la scierie pour fabriquer de l’électricité pour les habitants de la Guyane, qui en ont bien besoin.
Cette exploitation en récupérant les déchets de la foresterie n’a été possible que par l’amendement que nous avons voté au Parlement européen avec mes collègues Max Orville et Stéphane Bijoux : l’amendement qui permet en fait d’avoir une exception pour la Guyane, pour que la Guyane puisse produire à partir de la biomasse ; je vous rappelle quand même qu’ici en Guyane, 96% des terrains sont de la forêt, donc il faut utiliser les ressources de la forêt naturelle pour pouvoir faire de l’électricité décarbonnée.

A VISIONNER : Le MEDIA a invité Marine Calmet, présidente de WILD LEGAL et administratrice de Maiouri Nature pour évoquer les projets insensés de biomasse industrielle en Guyane - 17 mn d'ITV pour mieux comprendre !

Le Podcast de l'emission SUR CE LIEN


A ECOUTER : Lors de l’émission la Terre au Carré sur France-inter, Marine Calmet intervient comme juriste de l’association de défense de l’environnement Maiouri Nature Guyane, pour expliquer ce qui se cache derrière cette amendement européen !

Le Podcast de l’émission SUR CE LIEN  

VIDEO PARTAGEZ C'EST SYMPA !

Vous allez être révoltés par les pratiques dévastatrices et irresponsables des industriels de la biomasse en Europe... Mais attendez-vous à l'être bien davantage si l'amendement dérogatoire de l'équipe de Gabriel SERVILLE soutenu par Le Député européen Younous Omarjee (LFI) n'est pas annulée lors du Trilogue du 7 février 2023 au Parlement européen.

Si il existe un espoir d'arrêter le massacre des forêts européennes, il n'y aura en Amazonie française personne pour les en empêcher !

Bien pire, le lobby Biomasse se retournera alors vers la Guyane pour recycler son concept de "profitation" périmé, y exercer ses investissements prédateurs et ce, au mépris des ambitions européennes en matière d’énergies renouvelables, de protection du climat, de la biodiversité et du respect des territoires des peuples #Guyane !

Le Vidéo SUR CE LIEN 

A LIRE sur Guyaweb [ Extrait ] :
« Les projets Edf, Voltalia, Idex, Albioma et CSG attendent les dérogations. A horizon 2045, si les objectifs du Schéma agricole régional et du Plan régional bois et forêt adoptés sous Rodolphe Alexandre sont tenus, 10 000 hectares (le tiers des terres agricoles actuellement utilisées) pourraient être «exclusivement dédiés » à des plantations tels que les Inga, les Glyceria et les cannes à sucre fibreuses pour alimenter les centrales. (…)
La filière bois vise à horizon 2045 une production sylvicole de 10 000 hectares, (…) afin de soutenir la demande en bois d’œuvre pour la construction locale et pour l’exportation, aujourd’hui principalement tournée vers les Antilles ».

LE 3 FEVRIER 2023

LES INSTANCES EUROPEENNES DOIVENT RETIRER LA DÉROGATION CONCERNANT LA BIOMASSE PRIMAIRE EN GUYANE

Communiqué des député.e.s LFI-NUPES de la Commission Développement Durable et Aménagement du Territoire 


Brûler du bois pour faire de l’énergie met en danger les forêts françaises :  Pour protéger les forêts françaises, tout est encore possible. Associations et scientifiques exhortent donc les politiques à instaurer des lois permettant d’assurer que les prélèvements forestiers soient compatibles avec le caractère renouvelable de l’énergie fournie.

L'article SUR CE LIEN

Biomasse en Guyane: oui à un développement vraiment durable :
[Extrait] : S’agissant de l’exploitation des bois issus d’opérations de défriche agricole et urbaine, une dérogation aux critères de durabilité sur le choix des parcelles a déjà été demandée: cette disposition ouvrirait potentiellement à de la défriche de forêt primaire pour produire de la biomasse, un calcul perdant pour la biodiversité comme pour les autres filières du bois.

Le Communiqué  SUR CE LIEN

LES DECLARATIONS DES PRO-BIOMASSE INDUSTRIELLE

LE 9 FEVRIER 2023

Biomasse : les investisseurs défendent leur modèle : Suite à la contestation grandissante dans la presse par des député·es LFI-Nupes et écologistes et des associations environnementalistes des dérogations à la directive européenne sur les énergies renouvelables (Red) en préparation pour la Guyane, le pôle « biomasse » du Groupement des entreprises en énergies renouvelables (Generg) présidé par l’homme d’affaires Robert Dardane, ancienne figure historique de Voltalia, a réagi ce mercredi par communiqué.
Sans surprise donc, puisqu’il est l’un des co-réalisateurs de la programmation régionale en cours, le pôle biomasse du Generg qualifie de « stratégie vertueuse » le doublement d’ici à 2045 du nombre de centrales de combustion de bois et de canne-énergie (les centrales biomasse).

L'article (abonnés) SUR CE LIEN

LE 7 FEVRIER 2023

RÉACTION DE LA COLLECTIVITÉ TERRITORIALE DE GUYANE :
La Collectivité Territoriale de Guyane (CTG) tient à apporter des éléments de réponse aux propos de l’Association Maiouri Nature Guyane vis-à-vis des dérogations aux critères de durabilité et de réduction des gaz à effets de serre à partir de biocarburants, bioliquides et biocombustibles issus de la biomasse, pour la production électrique et le transport.

Le communiqué SUR CE LIEN

COMMENT TOUT A COMMENCÉ !

DECEMBRE 2022


Cet amendement dans la directive européenne permettrait à des industriels locaux de contourner les critères européens en matière d’énergies renouvelables qui tendent à restreindre drastiquement l’exploitation du bois issu de la forêt pour la production d’énergie. De plus, il s’agira d’un appel d’air sans précédent pour encourager le remplacement de milliers d’hectares de forêts très riches en biodiversité par des plantations intensives d’arbres à vocation énergétique en percevant des aides d’état, alors même que par ailleurs l’UE décider de plafonner les carburants issus de la biomasse car la combustion du bois favorise la déforestation, détruit les habitats naturels et nuit aux forêts qui servent de puits de carbone dans la lutte contre le changement climatique. 

Un amendement glissé par les députés français dans le projet de révision de la directive sur les énergies renouvelables (RED III) et un projet de décret actuellement en consultation entendent accélérer l’installation de nouvelles centrales biomasse en Guyane et permettre l’essor des agrocarburants notamment pour l’usage du secteur spatial… au détriment de la préservation de la forêt amazonienne. 


Comment est-il alors concevable d’autoriser la création d’une dérogation pour détruire le seul territoire d’Europe hébergeant une forêt tropicale humide, d'une biodiversité encore non inventoriée ? Est-ce qu'envoyer dans l'espace des fusées repeintes en vert grâce aux agrocarburants est notre priorité ou allons-nous enfin concentrer nos efforts sur la préservation des conditions d’habitabilité de notre planète ?


Cette dérogation pour la Guyane doit encore être validée en 2023 au cours du trilogue du 7 février durant lequel les représentants du Parlement, du Conseil et de la Commission européenne trancheront. Le ministère de la Transition écologique a d’ores et déjà pris les devants et mis en consultation le 15 décembre 2022 un projet de décret visant à déroger aux critères de durabilité et de réduction des émissions de gaz à effet de serre pour la biomasse en Guyane. 

Nous défendons la forêt de Guyane et nous nous opposons à ces dérogations à rebours des ambitions européennes en matière d’énergies renouvelables, de protection du climat, de la biodiversité et du respect des territoires des peuples de Guyane !

Nous appelons le gouvernement français à abandonner son amendement écocidaire.

Télécharger SUR CE LIEN le dossier de presse de 19 pages !

 for the English version of our Legal documentation.

BIOMASSE INDUSTRIELLE EN GUYANE : ARCHIVES

Avec l’association Maiouri Nature Guyane nous œuvrons depuis 2019 sur la problématique de la biomasse à grande échelle sur forêts primaires et/ou anciennes.

En août 2019, nous dénonçons un premier projet de déforestation massive pour y pratiquer la monoculture intensive d’une espèce exotique (Teck de Malaisie) et autres de bois-énergie.

Voir notre article sur le Projet MIA de Stéphane Maillet :


En sept 2020, nous avons réussi à faire échouer une première tentative d’augmenter drastiquement la taille de concessions attribuée aux exploitations d’arbres destinés à la production de biomasse (de 150 ha à ... 5000 ha !). Une initiative du député Gabriel Serville

Voir notre article sur la tentative d’amendement Biomasse


L'Equipe de Rodolphe Alexandre 2015-2021

L'actualité guyanaise vue par Patochard (copyleft)