Pétition terminée Chili: le milieu de vie des grenouilles de Darwin est en grand danger !
Cette année, le 200ème anniversaire du chercheur Charles Darwin est fêté à travers le monde- mais Darwin lui-même ne serait sûrement pas d’humeur festive. Les grenouilles de Darwin, découvertes par lui et portant son nom, sont en danger. Leur milieu de vie, la forêt humide du sud du Chili, menace de disparaître pour toujours. Les indiens Mapuche qui y vivent se battent désespérément depuis des décennies contre la déforestation et l’expulsion de leurs terres. A présent des barrages doivent également être construits par l’entreprise norvégienne SN Power dans les forêts protégées par l’UNESCO. Soutenez notre protestation.
Le milieu de vie des grenouilles de Darwin (Rhinoderma darwinii et Rhinoderma rufum) est fortement menacé. Elles vivent dans la forêt humide du sud du Chili, qui ne cesse d’être déboisée. L’entreprise norvégienne d’énergie SN Power, opérant à échelle mondiale, prévoit de construire des barrages et des hydrocentrales au Chili. Grâce au dit « Mécanisme pour un Développement Propre » (Clean Development Mechanism), les projets de ce genre obtiennent beaucoup d’argent du commerce international avec les droits à polluer et deviennent très lucratifs pour les opérateurs et les investisseurs. SN Power a prévu la construction de quatre centrales hydrauliques dans la région de Los Rios, à l’est de Valdivia, à travers sa société subsidiaire locale, Trayenko. La plus grande, avec un volume d’investissions de 1 milliard de dollars US porte le nom de Maqueo et a un rendement de 400 Mégawatt (MW). D’autres sites sont prévus à Liquiñe (118 MW), Pellaifa (108 MW) et Reyehuico (38 MW). Ces centrales doivent fournir de l’énergie pour la fusion de l’étain, qui est extrait dans le nord du Chili. La construction de barrages et de centrales hydrauliques au Chili est très fortement liée à l’environnement. En effet, des parties de forêt primaire vont disparaitre dans les inondations, des écosystèmes uniques sont sacrifiés pour construire des routes, des tunnels ou des tuyauteries. Des lignes à hautes tension doivent véhiculer l’électricité sur des centaines de kilomètres jusqu’aux sites d’exploitation minière. Les territoires voisins des barrages ont littéralement été privés d’eau, étant donné que de nombreux ruisseaux et rivières ont du être détournés pour le lac de barrage. Aujourd’hui déjà la forêt primaire du sud du Chili est fortement en danger : bien que depuis 2007 cette forêt fasse partie de la réserve de biosphère de l’UNESCO, appelée « forêt tempérée du sud de la Cordillère », une économie forestière exploitante y est menée avec l’aide du gouvernement chilien. Les Nothofagus et les Araucaria (pin du Chili) uniques sont déboisés et rapidement remplacés par des pins à croissance rapide ou des eucalyptus. Les monocultures de bois, écologiquement parlant mortes, couvrent déjà plus de deux millions d’hectares et fournissent du bois bon marché pour l’industrie exportatrice du pays. Ils ne fournissent pourtant pas de milieu de vie pour les animaux et les plantes, et ruinent de plus les sols. Les indigènes vivant dans ces forêts, les indiens Mapuche, se battent depuis déjà des décennies contre la destruction de leur nature. Le gouvernement et l’industrie du bois ont volé leurs terres, et transformé la nature sauvage unique en monocultures de bois. Les projets d’énergie hydraulique représentent pour eux une nouvelle menace, raison pour laquelle ils s’opposent à toute procédure de la SN Power. Dans une déclaration commune, les indiens Mapuche exigent le retrait immédiat et complet des machines de leurs terres et la conservation de leurs droits. Aussi des scientifiques, des activistes environnementaux et des groupes locaux défendent cet écosystème unique en son genre contre une destruction avançant à grands pas. Soutenez notre action de protestation et exigez auprès de la compagnie SN Power qu’elle stoppe ses projets de barrages au Chili. Le gouvernement chilien doit aussi reconnaître la valeur de cette forêt primaire unique en son genre, et mettre fin aux plantations de bois exploitantes et aux projets d’énergie hydraulique destructeurs. Vous trouverez ici une traduction de la lettre.
Chère Madame Ana Lya Uriarte Rodríguez, Chers Messieurs Andresen et Mecklenburg, Cette année, le 200ème anniversaire du chercheur Charles Darwin est fêté à travers le monde. Darwin lui-même ne serait pourtant sûrement pas d’humeur festive. Les grenouilles de Darwin (Rhinoderma darwinii und Rhinoderma rufum), découvertes par lui et portant son nom, sont en danger. Leur milieu de vie, la forêt humide du sud du Chili, est menacée. De plus en plus de plantations de bois s’étendent aux dépends des forêts primaires. La forêt est détruite et les sols appauvris avec des arbres à croissance rapide. Toujours plus de forêt humide est détruite, pour satisfaire la consommation mondiale de bois et de papier. La gouvernement chilien ne remplit pas suffisamment ses obligations face à la forêt et à ses habitants les indigènes Mapuche ! En outre, les projets de barrages de la firme norvégienne SN Power finiraient de détruire le peu de forêt restant dans le sud du Chili. Une forêt primaire a été inondée ; des routes, des tunnels, de la tuyauterie, des lignes à haute tension, et des installations industrielles ont été construits. Les régions voisines ont été privées d’eau, car de nombreux ruisseaux et rivières ont du être détournés, ce qui a fortement perturbé le budget d’eau. Les indigènes vivant dans ces forêts, les indiens Mapuche, se battent depuis déjà des décennies contre la destruction de leur nature. Le gouvernement et l’industrie du bois ont volé leurs terres, et transformé la nature sauvage unique en monocultures de bois. Les projets d’énergie hydraulique représentent pour eux une nouvelle menace, raison pour laquelle ils s’opposent à toute procédure de la SN Power. Dans une déclaration commune, les indiens Mapuche exigent le retrait immédiat et complet des machines de leurs terres et la conservation de leurs droits. Je prie SN power de cesser ses plans de barrages au milieu de la forêt primaire du sud du chili. J’appelle le gouvernement chilien à mettre enfin un terme à la déforestation incontrôlée des forêts de son pays. Dans l’attente d’une réponse aux inquiétudes énumérées, veuillez accepter mes sincères salutations.
Ana Lya Uriarte Rodríguez, Ministra del Ambiente, Fax: +56-2-2405758, auriarter@conama.cl
Øistein Andresen, Director Ejecutivo de SN Power, Fax: +47 24 06 86 21, oistein.andresen@snpower.no
Mario Marchese Mecklenburg, Representante de Trayenko S.A. esteban.illanes@snpower.cl, Fax : +56 2 592-9220
Estimada Sra. Ana Lya Uriarte Rodríguez,
Estimados Srs. Andresen y Mecklenburg,
En todo el mundo se celebra este año el 200 aniversario del célebre científico Charles Darwin, - aunque el propio Darwin probablemente no estaría de ánimo para fiestas. Las ranas de Darwin (Rhinoderma darwinii, Rhinoderma rufum), descubiertas y nombradas por él, y su hábitat, la selva sur de Chile, se encuentran gravemente amenazadas por dos razones:
Plantaciones industriales de árboles se expanden a costo de los bosques naturales. La selva está siendo destruida y los suelos lixiviados con árboles de rápido crecimiento. Cada vez más selvas se están talando para satisfacer el consumo mundial de madera y papel. El gobierno de Chile no asume de manera suficiente sus responsabilidades con la selva y pobladores como el pueblo indígena mapuche que viven en dichas áreas.
Por otra parte, los proyectos de represas de la compañía energética noruega SN Power significarán la destrucción de todavía más selva en el sur de Chile. Bosques únicos serán inundados, y se construirán carreteras, túneles, tuberías, líneas de transmisión de electricidad y plantas de energía en ecosistemas sensibles. Las zonas adyacentes serán excavadas para desviar el agua hacia el embalse. Arroyos y ríos serán alterados de manera significativa.
Los indígenas mapuche se oponen desde hace décadas a la destrucción de su naturaleza. Denuncian de que el gobierno y la industria de maderera han robado sus tierras invadiendo y convirtiendo su medio ambiente único en desiertos de monocultivos de árboles industriales. Los proyectos de energía hidroeléctrica representan una amenaza adicional para los mapuche, quienes rechazan la acción de SN Power. Los mapuche demandan la retirada inmediata de todas las máquinas de sus tierras y el respeto de sus derechos.
Solicito a SN Power, que abandone los planes para los proyectos de presas en el medio de la selva del sur de Chile. Solicito al gobierno de Chile detener por fin la deforestación incontrolada de los bosques del país.
Esperando una respuesta de su parte a las inquietudes mencionadas en la comunicación, atentamente,