Deux ans d’engagement pour le Serengeti

Allongés dans l'herbe : une mère zèbre et son petit poulain blotti contre elle Une mère zèbre et son poulain, dont les vies seraient en danger si une route venait à traverser le Serengeti. (Photo : Xavier Surinyach Mateu)

8 juin 2012

Depuis deux ans, le réseau Serengeti Watch a créé un puissant rassemblement de soutien et de financement pour préserver l’écosystème du parc national Serengeti ainsi que les réserves et zones protégées avoisinantes. Sauvons la forêt soutient ce mouvement. 

Au cours des deux dernières années, le réseau Serengeti Watch a créé un puissant rassemblement de soutien et de financement pour préserver l’écosystème du parc national Serengeti ainsi que les réserves et zones protégées avoisinantes. 

Cet engagement collectif résulte du projet du gouvernement tanzanien de construire une route nationale au milieu de ce patrimoine mondial naturel. Ce projet aux seules motivations économiques entraverait considérablement la migration de millions gnous, zèbres, gazelles et autres antilopes.  Des scientifiques renommés estiment qu’un grand nombre d’animaux en mourrait, provoquant jusqu'à effondrement total de l’écosystème. 

La page Facebook Stop the Serengeti Highway, qui témoigne de la préoccupation des internautes pour la savane, fut créée le 6 juin 2010. Elle fut suivie quelque mois plus tard du site internet Serengeti Watch. La campagne en faveur de la préservation du Serengeti a montré que seul un effort commun et global pouvait protéger durablement les grands écosystèmes. Le parc national Serengeti a besoin d’une plus importante ligue de soutien pour assurer son avenir.

Sauvons la Forêt fait partie de ce réseau et a collecté des milliers de signatures pour la préservation du Serengeti grâce à des pétitions multilingues. L’espoir est permis dans le cas présent car la Cour de Justice d’Afrique de l’Est a décrété que la Tanzanie ne pouvait pas décider seule de la construction de la route. Elle se base sur le fait que le Serengeti est un écosystème transnational appartenant aussi partiellement au Kenya. Les organisations environnementales kenyanes ont donc voix au chapitre. 

Comme le dit la devise du mouvement : « Si nous ne pouvons pas sauver le Serengeti, que pouvons-nous sauver d’autre ? ». Veuillez partager la vidéo ci-dessous auprès de vos proches. Parlez-en autour de vous. Et devenez membre du réseau Serengeti Watch

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