La CITES maintient l’interdiction du commerce d’ivoire

Ivoire dans un commerce Vitrine exposant des objets en ivoire : le braconnage menace les éléphants d’extinction (© flickr)

30 août 2019

Deux propositions visant à faciliter le commerce d’ivoire ont été refusées lors de la Conférence de la CITES sur la protection des espèces organisée à Genève à la mi-août. Celles-ci auraient aggravé le braconnage des éléphants. Le commerce international de l’ivoire reste donc interdit.

Des défenseurs de l’environnement s’étaient fortement mobilisés contre un assouplissement des règles en amont de la Conférence des parties à la Convention de Washington sur le commerce international des espèces de faune et de flore (CITES). Une démarche qui s’est finalement révélée payante.

Sauvons la forêt avait fait parvenir 851 490 signatures à la secrétaire générale de la CITES, Ivonne Higuero.

Les deux demandes d’assouplissement déposées par le Botswana, la Namibie, le Zimbabwe, l’Afrique du Sud et la Zambie ont été refusées par une large majorité des pays africains. Les résultats des votes sont les suivants : 101 voix contre 22 et 102 voix contre 22.

Le commerce de corne de rhinocéros reste également interdit.

Malheureusement, l’Union européenne et le Japon empêchent tout progrès supplémentaire dans la protection des éléphants. Ils refusent la fermeture totale de leurs marchés domestiques d’ivoire. L’UE autorise le commerce d’ivoire ancien. Cette faille est utilisée pour déclarer de l’ivoire braconné comme étant de l’ivoire ancien afin de pouvoir le vendre.

Nous continuons donc à faire pression avec notre pétition.

Entre-temps, la plateforme Internet Yahoo! Japon a déclaré ne plus autoriser le commerce d’ivoire à partir de novembre.

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